vendredi 16 septembre 2011

Le bout du fin fond du Gers ... mérite toute notre estime

Pour ne rien vous cacher les vins que je vais vous présenter ce jours-ci ont été acheté pour être gentil.

Qu'est-ce que je suis content d'être gentil :)

Floreal est un producteur que je ne connaissais pas, mais qui passait par là.

Si si.

Un ami devait me faire parvenir quelques caisses, pour alimenter ma jolie cave électrique toute neuve, et je n'aime pas beaucoup enrichir la poste (qui n'aime pas les poivrots).

Mon ami, fort heureusement avait un bon ami. Ce dernier remontant sur la capitale, me proposa de laisser les dîtes caisse à la sortie d'autoroute de mon village central.

Et c'est ainsi que ma curiosité me poussat à demander quel était donc cet ami d'ami si ami...cal.

Floreal, donc, l'ami de l'ami produit avec les plus grandes difficultés des vins ambitieux, dans une région qui ne l'est pas nécessairement, viticolement parlant. Le GERS. Près de Condom. Ah, ca vous parle plus. (voir le lien géographique aimablement offert en bas de chaque article)....

J'ai donc commandé à Floréal quelques échantillons de ses nectars pour être gentil. Bon d'accord, j'exagère car l'ami de cet ami m'en avait déjà dit le plus grand bien.

Première dégustation, la semaine dernière : Vaihana 2007

Oh la jolie bouteille !



Vaihana est un vin blanc riche et parfumé à base d'Ugni Blanc.
L'Ugni blanc est le cépage blanc... le plus planté en France. Bin oui il est à la base de bien des digestifs entre Bordeaux et la Rochelle :)    On trouve de façon assez amusante des arômes de .... Wiskhy dans ce vin...
Sinon, il donne une certaine structure et une acidité aux vins Provencaux en complément du Rolle dont je vous ai parlé récemment sous le nom Corse de Vermentinu. Vous suivez ?
Peu importe. Le principal  est que ce "petit" vin est remarquable.
Conseillé sur du melon (par mon copain), je l'ai dégusté sur un ... melon. Et c'était bon.
On le conseille également sur un curry. Pas essayé, mais je suis convaincu qu'il s'agit du bon accord,

Bouche grasse, évoluée, jolie acidité, fruit blanc cuit et donc, wisky. C'est bon, mais pas gourmand. Ca appelle un plat. J'aime beaucoup cette originalité.

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Aujourd'hui, début de dégustation de son rouge (presque) local. SANG CHAUD.
Local car à base de Tannat, le cépage du Madiran dont l'appelation n'est pas bien lointaine.
Les vins de Floréal, domaine du Bouscat, n'ont pas d'appelation. Ce sont des vins de table, vins de France. Mais on s'en fout.

Donc ce Tannat.... et bien .... Il est trop tôt pour le boire.
Pourtant j'ai fait tout dans les règles de l'art : Sorti de ma belle cave à électricité nucléaire 2 minutes avant, à 11°, sans carafage. :)
Pas compris pourquoi....mais il n'était pas tout à fait à son optimum.
M'en fout. Je fais souvent comme ça. Pour voir.
Je rebouche et on attend le lendemain. Un bon rouge structuré doit être parfait le lendemain après ce dure châtiment.
Pour le moment c'est ... animal, foxé, costaud, tannique en diable (un petit peu dur mais supportable)...
Le nez... cerise pas trop mure. La bouche... un brin amère.

Attendons demain....






Pour en revenir à Floréal, à notre époque où les banquiers ont l'air de passer un mauvais quart d'heure ... ils auraient peut-être mieux fait d'être corrects avec ce talentueux vignerons en cours d'instllation plutôt que d'aller jouer chez les Hélènes et les Romains... mais cela est un autre débat.

mercredi 14 septembre 2011

Alsace naturelle

Vous connaissez déjà mon attirance totale pour le Pinot blanc du domaine Julien Meyer.
Naturel et couvert d'un merveilleux bouchon en verre qui vaut à lui seul le (tout) petit prix de la bouteille pleine.
Hier pour fêter... euh ... pour fêter quelque chose, nous sommes passés à la vitesse supérieure.

Alsace Julien Meyer Riesling Grand cru Muenchberg 2008

Bizzarement j'aurais aisément reconnu la patte du domaine, mais pas nécessairement su dire qu'il s'agissait d'un Riesling.
Tellement habitué à certains Riesling raide, tendu, vifs... tous justes bons à accompagner une choucroute Gros Mickey, j'avoue avoir été déstabilisé.

Tout comme le Pinot (pierre chaude) le vin s'installe plus sur une certaine horizontalité ( ?:::) que dans la tension ou la vivacité attendue.
C'est doux, riche, mure... si mure, friand, gourmand, fruit jaune bien cuit, la couleur est évoluée... c'est ... bon.
Reste à savoir si le rapport qualité, plaisir / prix est supérieur aux pierres chaudes... La jolie bouteille, bouchondeverre coiffée itou, étant proposée chez les meilleurs cavistes entre 20 et 25 Euros.

Mais dans l'absolu, c'est fameux.


Un vin destiné plutôt à une jolie cuisine délicate, qu'aux habituels fruits de mer ou une grosse choucroute.
Par exemple sur poulet au Riesling, un backeoffe, une délicate blanquette de veau...


LA cuvée n'est pas typée Riesling. Des arômes et une couleur qui pourrait évoquer un liquoreux. Des senteurs d'abricot...
Le terroir est répertorié, limité... c'est un grand cru.
Aucune utilisation de produits de synthèse. (Depuis 1990)
Sulfitage ultra-limité.
Le bouchon en verre est destiné à éviter tout parasitage.
Le vin du domaine nécessitant d'être attendu. Je n'ai pas eu la patience.

L'autre cru est le Grittermatte : plus typé Riesling, plus tendu et plus adapté... à la choucroute. Je vais bientôt l'essayer et vous donner des nouvelles.... Je vous parlerai également de son Pinot noir pierre chaude... qui devrait également être sympathique...

A propos : le domaine se nomme Julien Meyer, mais le patron c'est Patrick.

Et sinon, un lien vers Gogle earth se trouve en bas de chaque article pour situer le vignoble.

dimanche 4 septembre 2011

Macon ... est bien devant un bon vin blanc...

Je ne parle pas souvent de ces petits vins blancs issus d'une cave coopérative très qualitative de sud-Bourgogne. La Cave D'AZE près de Macon.
Dans une région du grand n'importe quoi, au niveau des tarifs, ce petit havre de qualité et de bon goût mérite d'être visité.
A midi nous avons bu notre dernier macon Peronne 2007, et c'est à cette occasion que je me suis rendu compte à quel point il allait me manquer....

Rendez-vous compte : pour moins de 6 euros vous tenez en main un bourgogne blanc de très bonne tenue. Fruité et végétal, auquel je ne reprocherai que cette légèrer amertume qui caractérise, quelques fois, les petits chardonnay.
Il n'empêche que c'est très conseillé.
La cave commercialise maintenant le millésime 2008. Ils prennent leur temps.
Faut que j'y retourne.
Vite.

Nb  : A essayer également :  Leur bougogne boisé, et leurs cuvées Jules Richard et Prestiges, chacune ayant leur personnalité. Je ne connais pas leurs vins rouges.

mercredi 3 août 2011

Beautés d'une Ile.

Toute bonne chose a une fin.
Quelques jours en Corse pour profiter du beau temps, de l'esprit insulaire si particulier, des criques, des châtaigneraies habitées de jolis cochons, des vaches en liberté et des produits traditionnels.

Premiers d'entre tous les charcuteries m'ont enchanté.

La Coppa faite à partir d'Echine. Tendre et légèrement grasse, pas trop salée est ma préférée.
Le Lonzu, qui est réalisé à partir du filet mais que je trouve très rassemblant du Bacon. Pas trop mon truc.
Les Saucissons, souvent fumés, délicieux.
Le Figatellu, salaison à base de foie... et pourtant j'aime bien.

D'après Wiki, que je cite le processus est le suivant :
Salaison des morceaux (bien oui, à l'origine il s'agissait de conserver la viande sans frigo).
Aération sur plusieurs jours.
Rinçage au vin.
Macération avec ajout d'ingrédients, dont les assaisonnements.
Séchage.
Boyaux, ficelage.
Fumage au bois de hêtre.
Mise en cave.

Seuls 8% des charcuteries Corses sont réalisées à partir de cochons corses. Je ne prétends pas que celles goûtées ou rapportées étaient authentiques, mais les corses ont un tel savoir faire que la plupart des dégustations fût un plaisir.
Par contre j'ai bien compris que les saucissons d'Ane ou de Sangliers sont une belle fumisterie. L'Ane ne fait pas partie de la tradition culinaire corse. Le sanglier est importé d'Argentine.

Nous avons également dégusté quelques fromages. Je n'ai jamais noté les noms et serait bien incapable de les citer après coup. Les tarifs sont mignons (autour de 9 à 12 € la part pour 5 personnes).
Je retiens les tomes de brebis, plus ou moins salées ainsi qu'un petit fromage ayant un air de Munster; très agréable (vous savez, celui où nos doigts gardent une merveilleuses odeur toute la journée...).
J'ai apprécié également un fromage Sarde en forme de gourde (vache) dont je n'ai pas retenu le nom.
Point commun : Ajouter de la confiture de figue pour adoucir le costaud :)

On ne peut pas venir en Corse sans déguster toutes les spécialités à base de Brocciu :
Les Corses le traduisent en Ricotta pour les Italiens.
Plus proche du fromage blanc. A la base de nombreuses spécialités. Fabriqué à base de petit lait.
On le trouve dans la pulenda, les légumes farcis (aubergine, courgette, tomate, artichaut), omelettes, soufflés, pâtes (raviolis, lasagnes, cannellonis au brocciu), tartes salées, poissons (sardines farcies au brocciu, truite au brocciu).
Outre le célèbre fiadone (dessert), il est aussi le dénominateur commun de nombreuses pâtisseries : imbrucciata, falculella, migliacciu, fritelle et manfare (beignets). Nous avons tout goûté, ou presque.

Par ailleurs, bien sur, nos amis Corses sont producteurs de vins simples (peu de cépages différents) et délicieux.

Mon initiation a commencé autour de Patrimonio, qui est la région la plus réputée. Je connaissais de réputation les nectars d'Antoine Arena... même si j'arrive toujours un petit peu trop tard pour m'en procurer, mais j'ai découvert sur place quelques producteurs talentueux :
  • Nicolas Mariotti, qui officie chez Madame Lecca et deviendra une star dans les années à venir. Il ne possède pas sont propre domaine, et est hébergé actuellement chez son employeuse. Cette dernière produit de son côté un succulent rosé...
  • Voisin de ces derniers, Yves Lecca dont le domaine comprenait celui précité dans le passé a été découvert par erreur en cherchant Nicolas. Il s'agit d'un producteur ayant pignon sur rue. Ses vins sont succulents et méritent surement d'être attendus. J'ai apprécié la dégustation du Bianco Gentilé, cépage oublié, qu'il produisait pour la première année.
  • Troisième découverte, le domaine Giacometti. Une véritable expédition, puisque ce dernier se trouve en plein désert des Agriates, à l'ouest de Saint Florent, au bout d'une interminable piste de terre. Il est voisin du Clos Teddi également connu des amateurs. Ce domaine produits des vins originaux, bien que qualitativement légèrement inférieurs aux derniers cités. Pour autant, si l'on essaie ses cuvées spéciales (les agriates, cuvée Sarah, Cuvée Sempre Cutentu) on découvre des vins très originaux et pas bien chers.
Autre région appréciée, le Sartenais.
On m'avait parlé de la star du coin : Fumicicoli.
Je confirme, c'est excellent. Je n'ai dégusté que 2 vins. Les cuvées de bases en Blanc et rouge. Le blanc est somptueux. Enfin, était somptueux car il est déja à sec. Le gros problème est sa diffusion, totalement noyautée par les restaurateurs insulaires.
Le rouge est moins agréable. Je préfère les Patrimonio dégustés plus haut. Mais j'ai rapporté d'autres bouteilles pour me faire une idées des productions corses en rouge.
En repartant, je me suis arrêté à la cave de Sartène, située à l'entrée de la vieille ville. Le propriétaire, gérant est adorable. Il ne voulait rien me vendre, arguant que je devrais passer par un distributeur pour importer de bonne bouteilles. N'empêche qu'il m'a formidablement conseillé. Je lui ai pris quelques bouteilles (ses tarifs sont plus bas que chez les viticulteurs...) pour essayer à la maison.
A suivre donc.

vendredi 24 juin 2011

Les Alsace de Laurent Barth

Cette semaine j'ai dégusté les Alsace de Laurent Barth.

Racines metisses : Un assemblage ( Sylvaner, Riesling, Pinot Blanc ) délicat, frais et agréable (environ 7.50€).  Agrumes, fruits blancs, et quelque peu floral.
Gewurstraminer VV 2008 : délicat également, plus sucré au nez magnifique (environ 13€).

Pour autant et malgré leurs qualités grandement reconnues (17/20 RVF entre autres)... je reste sur ma faim.
Manque d'acidité, un brin mou du genoux et surtout cette finale... que l'on retrouve souvent dans les vins de comptoirs alsaciens : Un coté édulcorant de synthèse en fin de bouche... on termine sur uen déception. Ma co-dégustatrice aime beaucoup cependant.

J'ai également dégusté la version "oxydée" de mon chouchou : le Pinot blanc de Julien Mayer. Je ne lui trouve pas un grand intérêt. Cette version oxydée se nomme "Dolmen". Pas fana... (environ 8.50€ ce qui est donné...).

C'était ma rubrique "je n'aime pas tout".
Je vous passe mes états d'âme quand il s'agit de vins à la notoriété naissante, mais de temps en temps on peut râler sur les stars :)

A bientôt

dimanche 5 juin 2011

Cap à l'ouest... provisoire....

Après une période "Sud-Est" pendant laquelle j'ai pu apprécier, en bonnes compagnies, les merveilles du Languedoc... entre autre... ce week-end fût l'occasion d'un essai très surprenant.

J'ai eu l'occasion de  déguster quelques jolis vins de Gaillac, sans en garder nécessairement un souvenir ému, mais quand me fût proposée un flacon hors norme de la région...

Le Gaillac pour les nuls en Géo se trouve autour d'Albi, non loin de Toulouse (quoi que...)

Longtemps la région, qui produisait des vins de grande qualité fût étouffée par la proximité du Bordelais et le boycott du port de Bordeaux qui empêcha toute forme de rayonnement au delà des mers...

Plusieurs cépages sont utilisés dans la région, mais je ne suis pas très attirés par les clones d'autres régions à base de Cabernet, quelques fois additionnés de Merlot ou Gamay . Quand à la Syrah, je ne l'ai jamais trop vues dans les vins du coin bien qu'elle fasse partie des cépages autorisés.

Les plus intéressant, selon moi, sont le Duras (classique à Gaillac), et surtout le Fer Servadou ( Braucol...) plus utilisé à Marcillac dans un registre très "rustique". Il existe des amateurs de ce style de vin durs, tanniques, à l'ancienne.

Par rapport à leurs cousins Frontonnais et Cahors les Gaillac expriment un juste milieu. Ce sont des vins équilibrés, sans aspérité et souvent très agréables.

La bouteille du jour est très étonnante dans le sens où elle est constituée à 100% de Fer Servadou, et n'est distribuée nulle part... La production est totalement réservée à la meilleure table d'Albi.

Le vin est magnifique : Noir, très épicé, fruité au nez, les tannins sont "charnus", ronds, gourmands. J'y ai trouvé des notes de Myrtille, d'amande, une bouche presqu'acidulée.Pourtant le vin est gras et superbe à déguster dès à présent (et pour 10 ans). La longueur en bouche est remarquable. Un rouge apprécié par tous.



Caafage minimum d'une heure ou deux.

J'en fait un de mes chouchous et m'empresse d'en réserver quelques caisses (environ 9.50€).

Edit 6 juin 2011: 
Et voila, je n'ai pu résister à un petit retour vers le sud-est.

Ouverture d'un nectar très sensuel et pourtant d'une rare virilité féminine (je dis n'importe quoi là ):

Bien luné de la terre des Chardons. Une appellation pas franchement pompeuse (Cotes du rhône Beaucaire je crois), pour du velours liquide. Assemblage de Syrah et de Grenache pour une couleur noir d'encre et des arômes improbables de rose, de fruits noirs (mais noirs quoi), très flatteurs. On se croirait dans la garrigue. OSi on ajoute les épices à l'onctuosité, à ce velours bio sans ajout de sulfites...
Et pourtant ca déménage. Je suis sous le charme. Une bonne semaine se termine, pleine de jolies découvertes. (vous remarquerez que je ne vous impose pas tous les jajas dégustés au fil de l'eau :) )


dimanche 22 mai 2011

La petite croix

Dégustation du jour :

Mourvèdre des Crozets de Supply Royer.

L'appellation internationalement réputée : Vin de Pays du Mont Baudile vous ouvre les bras :)


Jolie découverte, prix départ propriété 11 €, mais mon petit doigt me dit que je dois obtenir un prix d'ami avec mon sourire charmeur :)

Un monsieur ayant fait ses armes à Meursault pendant 10 ans avant de s'exporter dans le Pays Languedocien afin de créer des micro cuvées très qualitatives. Un perfectionniste. Dire qu'il envisage d'arracher ses plans de mourvèdre. (tout rabougris et un rendement de 12 h/H).

Ce Mourvèdre, par ailleurs utilisé en cépage unique à Bandol, est totalement introuvable en dehors de la propriété. J'ai eu la chance d'obtenir quelques bouteilles et n'ai pu resister à une première dégustation.

La structure puissante, mais fruitée aurait mérité quelques années de cave ou 2 heures de carafe.
Il n'empêche, tout son potentiel est immédiatement perceptible.
On est stupéfait par la qualité du cru. Il est effectivement très rare de trouver un mourvèdre aussi accompli après une année de bouteille. Très dense, mais souple et fruité, pourpre ... foncé, quesche au nez ( bien mure), épices douces, garrigue... En bouche les tanins sont présents (heureusement) mais non agressifs, le fruit reste présent et l'équilibre est somptueux. Et quelle longueur... Que deviendra-t-il dans quelques années ? Aurais-je la patience ?

Je ne regrette pas cette découverte. Les buveurs d'étiquette se tourneront vers un joli Bandol (compter 18 Euros), les amateurs de vins naturels me contacteront pour avoir plus d'infos sur cette jolie bouteille.

A bientôt.

Edit : certains ont trouvé des notes de thym, réglisse, olive noire, Laurier... après une journée d'aération.
J'appends également que 2 barriques fûrent produites... seulement. Je comprends mieux la rareté. 30 ares, 550 litres !!!!
Pour l'occasion Eric Supply a commandé des fûts neufs de 3 bois. (Vosges, Allier, limousin).
Au fait : Crouzet = petite croix (celles que l'on trouve à tous les coins de vignes).

Une dernière information : A boire dans 2-3 ans sur un tajine au citrons confits :) un brebis, une belle viande sudiste.