dimanche 20 février 2011

El Gaucho de la pampa... Of the Quercy ...and the Oc

A l'occasion de la réception de fines bouteilles argentines (voir un précédent article) me revint à l'esprit qu'il trainait dans ma cave 2 bouteilles de représentant locaux du cépage Malbec.
Recevoir des bouteilles fait partie de mes petits plaisirs, mais ils ne sont rien à côté du plaisir de recevoir... de copains.
C'est donc à l'occasion de la venue de ces derniers que nous traouvâmes l'occasion d'essayer les dîts flacons.

Mes amis étant fins gourmets, nous avons essayé 2 plats du terroir :

Ma tarte au boudin, subtil mélange de pommes longuements compotées dans du beurre salé et du boudin de mon cher boucher...

La photo est trompeuse car la tarte a été dégustée avec L'insolite du "Mas de mon père"...dont je vous parle plus bas.



Et Boeuf mode à ma façon. Un beau morceau du boucher macéré dans 2 litres de sauvignon (Michaud) avec les aromates (bouquet garni, oignon piqué, etc...), puis revenu sur feu vif dans la cocotte avant d'être oublié au four quelques heures dans sa marinade.
Le plat était succulent, la marinade copieuse. Nous l'avons dégusté avec L'originel de Simon Busser (photo ci-dessus) après 3 bonne heures de carafe. (environ 8€)
Un vin issu de vignes Bio, très "naturel", plutôt délicat des tanins malgré sa mise récente (c'est un 2009).
Pour en arriver à ce résultat, le vin n'est issu que de "goutte" et non de presse. On ne cherche pas une extraction poussée, celle-ci conduisant à des vins durs et verts desquels les tanins des peaux prennent le pas sur le fruit.
Le couleur ! Noir c'est noir.
Le nez : joli fruit.
La bouche : san sdureté, malgré une màtière impressionnante.
Quand je dis vin naturel... il n'y a ni tracteurs, ni produits chimiques chez Simon.
Une preuve :

Un petit reportage photo sur le domaine.

http://photo.sfrjeunestalents.fr/artiste/arnaud-duranthon/deux-jours-dans-le-cahors/
Autant vous dire que le triste sort de la bouteille n'a conduit à aucune céphalée chez les convives...

L'autre dégustation du jour, vous savez avec la tarte au boudin, fut consacrée à un vin très insolite, puisqu'issu d'un terroir réputée pour ses vins sudistes : le Pays d'Oc.
Sauf que Frédéric Palacio aime les défis, et nous a réalisé un vin 100% Malbec. Carafage 3 heures également.


Cela donne une bouteille originale, un vin velouté voire soyeux, sans aspérité, doté d'un nez merveilleux.
Mes convives y ont vu de la violette (c'était un jardinier). J'y ai décelé des arômes floraux enchanteurs mêlés de notes de fruits rouges et d'une jolie "sucrosité". Le meilleur des 2 mondes. Le fruit du sud, la structure des vins du Quercy. (environ 14€ et il les vaut malgré l'appellation vin de Pays d'OC...)
Du volume, une structure presque crémeuse, de la fraîcheur et des tanins denses et polis... il évoluera vers des notes épicées. C'est de l'ofèvrerie.
Le Mas de mon Père est un domaine suffisamment petit (5 hectares) pour permettre un bichonnage à l’extrême de toutes les étapes : culture biologique de la vigne, vendanges (manuelles triées à la vigne et au chai), vinification, élevage, mise en bouteilles. Rien n’est laissé au hasard et tout est surveillé au quart de tour. Chaque cep de vigne est taillé à la main, le feuillage contrôlé manuellement ainsi que le nombre de grappes par cep. Les différents cépages sont vinifiés séparément, à la parcelle dans des cuviers inox de petits volumes (40hl,30hl,20hl,15hl) dans le but de réaliser le meilleur travail œnologique. Les cuvaisons sont surveillées quotidiennement, et le chapeau brisé manuellement, pour assurer une bonne circulation du moût, sans briser les pépins, qui relâcheraient des tanins secs.

Pour moi, il s'agit d'une magnifique découverte, pour mes convives (traditionnalistes) plus de plaisir avec le Cahors.
Tout le monde est content !

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